Quels sont les principaux défauts que l’on peut rencontrer dans un logement ?

9 juin

Une enquête réalisée par l’Association QUALITEL a permis à 75 experts de passer au peigne fin 1 000 logements représentatifs du parc français. L’objectif : mieux comprendre les qualités et les défauts de nos habitations et les points sur lesquels nous devrions porter plus d’attention. Retour sur les principaux enseignements.

Des espaces de rangement qui peuvent manquer

Qu’il s’agisse des caves, des greniers ou des placards intégrés, le verdict est clair, ils ont tendance à disparaître : si 50% des logements étaient construits avec une cave avant-guerre, ils ne sont plus que 4% à en posséder une dans les logements construits après 2009.

Même constat pour les placards intégrés qui ne concernent que 49% des logements récents, proportion équivalente aux logements construits entre 1945 et 1978. Ceux qui en possèdent le plus sont ceux construits dans les années 1980 à 2009 (62%). Avis à celles et ceux qui collectionnent les vêtements !

Des logements anciens pas toujours bien isolés thermiquement

L’enquête a montré que si la totalité des maisons et appartement construits après 2009 sont dotés d’une isolation thermique intérieure et/ou extérieure, ils n’étaient que 86% pour ceux construits entre 1980 et 2009, 68% de 1945 à 1979 et 73% avant-guerre.

Or, un logement bien isolé permet de vous protéger du froid en hiver mais aussi de la chaleur en été. Une bonne isolation limite les déperditions de chaleur et vous évite d’avoir à pousser le chauffage à fond (avec une hausse de la facture à la clé) pour obtenir une température agréable. Elle permet également d’éviter que les fortes chaleurs de l’été n’envahissent votre logement.

Gare à l’humidité et aux moisissures !

Près d’un logement sur 5 présente des traces de moisissures visibles à l’œil nu mais pas toujours faciles à détecter au 1er regard : des petites tâches verdâtres plus ou moins grandes et qui peuvent se cacher derrière des placards, ou se faire discrètes dans les recoins des murs ou des plafonds, notamment dans les pièces humides mal ventilées comme la cuisine ou la salle de bain, mais également dans les chambres.

Elles sont le signe d’un problème d’humidité dans le logement et peuvent contribuer à vicier l’air que l’on respire chez soi. Les médecins recommandent un taux d’humidité compris entre 40 et 60%. Au-delà, on risque de s’exposer à des problèmes respiratoires, cutanés ou encore allergiques.